Comment les femmes ou certaines femmes, à chaque époque, ont-elles lutté pour faire entendre leurs désirs, sur le plan terrestre – qu’il s’agisse d’exercer le pouvoir, d’exprimer ses désirs intimes –, sur le plan intellectuel – désir de penser, de créer, d’écrire en toute liberté –, ou sur le plan spirituel ? Pendant des siècles, l’expression du désir féminin a été réduite à celui d’un consentement au désir de l’Autre, un consentement à « se faire objet » et révèle une vision masculine de l’ordre « convenable » des choses. Aussi les désirs féminins en eux-mêmes restent-ils un sujet tabou, ils n’ont été abordés que de manière allusive, oblique, toujours déformée, souvent caricaturale et satirique. Longtemps, ils ont fait l’objet d’un point de vue majoritairement masculin, tant sont rares les témoignages des femmes sur la question.
Dans le cadre du séminaire, s'insère une journée d’étude internationale interdisciplinaire, organisée par Marie-Lise Paoli et Géraldine Puccini :
4 avril 2022, « Qui ne dit mot consent » : dits et non-dits des désirs féminins dans la littérature et les arts
Pour en savoir plus, consulter la page de l’événement
Géraldine Puccini (Université Bordeaux Montaigne) et Myriam Tsimbidy (Université Bordeaux Montaigne)
Florence Plet (Université Bordeaux Montaigne) - Séance initialement prévue le 1er fév.
Nelly Labère (Université Bordeaux Montaigne)
Myriam Tsimbidy(Université Bordeaux Montaigne)
Élise Pavy (Université Bordeaux Montaigne) Olympe de Gouges
Valéry Hugotte (Université Bordeaux Montaigne)
Anne Coudreuse (Université Paris 13)
Gersende Plissonneau (INSPE)
Marie-Lise Paoli (Université Bordeaux Montaigne)
Christiane Connan-Pintado (Université Bordeaux Montaigne)
Agnès Lhermitte (chercheuse associée, LaPRIL)
Marie Escorne (Université Bordeaux Montaigne)