L’art et l’artiste sont comme les sismogrammes. Ils tracent dans le réel pour faire du réel. Ils comprennent mieux quiconque ce qui affecte l’homme contemporain au milieu de son environnement désormais plus envahissant et anxiogène que réconfortant. Le colloque international, L’homme & la machine (Université de Szeged, Hongrie, 30 novembre – 1er décembre 2020) s’est proposé de problématiser comment au fil des siècles l’art, la philosophie, la littérature et l’histoire mettent en scène la relation que l’être humain entretient avec son milieu écologique dans une écologie à la fois mentale, sociale, environnementale et technique. Un double enjeu réunit les contributions ici publiées : à l’idée de présenter cette cartographie « écologique » à travers le prisme des sciences humaines s’ajoute le désir de contribuer à l’élucidation des enjeux actuels de cet « agencement machinique » dans lequel l’on est toujours déjà pris avec notre milieu. Il s’avère que le fonctionnement de cet agencement ne cesse de préoccuper artistes, philosophes et scientifiques. Les études rassemblées montrent bien que l’art est et a toujours été créateur du réel et c’est par là avec ses « machines fictionnelles » ou « machines esthétiques » qu’il ne cesse de soulever des débats éthiques et philosophiques en reconfigurant l’imaginaire d’une nouvelle « pensée écologique » ouverte à une « ontophanie numérique ». 

Pour commander le livre, contacter le secrétariat du Département d’Études françaises de l’Université de Szeged :  franciatsz@gmail.com